Τεκμήρια 1 εώς 6 από 6
- Ψηφιακό τεκμήριο
- Προσωπογραφικό και τοπωνυμικό αρχείο (15ος-19ος αι.)
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Γεγονός:
"DIDASCALIA CHRISTIANIKI Na lejete apo ta JESUITOMATHITOPOULA Is ti Chio PROSEUCHI TACHINI Ke ale tines Elvavies En Zanclifi 1754. Superiorum permissu."
Τύπος γεγονότος: Έργο/Εργογραφία
Τόπος γεγονότος: Zanclifi
Χρονολογία γεγονότος: 1754
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Παραπομπή:
Bibliographie Hellenique ou description raisonnee des ouvrager publier par des Grecs au dix-huitieme siecle, par.
Σελίδα αναφοράς: 427-431
- Πρόσωπα | Λόγιοι | Εκδόσεις | Καθολικισμός
- Βελάστης , Θωμάς Στανίσλαος
- Υπό Legrand περιγράφεται ένθ. ανωτ. (αριθ. 434) το βιβλίον: "DIDASCALIA CHRISTIANIKI Na lejete apo ta JESUITOMATHITOPOULA Is ti Chio PROSEUCHI TACHINI Ke ale tines Elvavies En Zanclifi 1754. Superiorum permissu." Το βιβλίον είναι σχήματος 12ου εξ 166 σελίδων και 1 φύλλου. Είναι η μοναδική γνωστή έκδοσις τυπογραφείου ιδρυθέντος υπό των Ιησουϊτών εις Χίον. Συγγραφεύς του βιβλίου είναι ο εκ Χίου Θωμάς Βελάστης. Ο D΄Ansse de Villoison κατείχεν αντίτυπον, εις την αρχήν του οποίου υπάρχουν δύο φύλλα χειρόγραφα περιέχοντα την ακόλουθον σημείωσιν: ("Note manuscrite qui se trouve a la tete d΄un exemplaire de se Catechisme en grec vulgaire, que possede M. Martin, ancien censeur royal". "Ce petit livre est un catechisme en grec vulgaire que les Jesuites ont fait pour les Grecs catholiques de l΄ile de Chios. Les Capucins l΄attaquerent comme contenant des heresies. Ils deputerent un de leurs Peres a Rome pour le faire condamner. Et, a Paris, M. de Beaumont obtint qu΄on avait apportes du Levant, pour assoupir cette affaire et empecher le Parlement d΄en prendre connaissance, et fit faire a ses frais une edition corrigee. Cet exemplaire at echappe aux recherches de l΄Archeveque, et il est peur-etee unique en France." "Note mise a la fin du susdit exemplaire. Les Jesuits missionnaires dans le Levant firent imprimer dans les iles de l΄Archipel le catechisme precedent en grec vulgaire, ou ils degnisaient les points principaux qui divisent les senismatiques des catholiques. Les Capucins, egalement missionnaires dans ce pays et jaloux de leur credit saisirent avidement cette occasion de les humilier. Ils enleverent une partie des exemplaires de ce catechisme et deputerent a Rome le P. Michel-Ange pour les denoncer a la Propagande comme fouters d΄ heresies. Ce Capucin, arrive a Rome, s΄addressa au cardinal Passionei, qu΄on savait ne pas aimer les Jesuites, et lui fit part de sa mission. Le cardinal lui dit qu΄il echouerait dans ces demarches a Rome, ou les Jesuites jonissaient du plus grand credit a qu΄il devait plutot aller a Paris, ou ils etaient dans ce temps-la poursuivis par le Parlement; et lui remit une lettre de recommandation pour M. Marin, alors secretaire general de la Libraire, avec qui M. le comte de Caylus l΄avait mis en correspondance. M. Marin en parla a M. l΄abbe Chauvelin, occupe de relever les erreurs des Jesuites, qui fixa un jour pour recevoir le Capucin. Mais le meme jour, il arriva chez M. Marion, avec un air fort triste et abbatu, [...] ce dernier lui ayant demande quelle etait la cause de son affliction, le Capucin lui apprit que les Jesuites avaient optenu de l΄Archeveque de Paris et du Gardien de faire une visite la nuit dans sa cellule, qu΄on avait ouvert sa cassette, enleve tous les exemplaires du catechisme, et qu΄on les avait rien a reprendre. Qu΄il avait, tout les jours a une partie de la nuit, medite ce catechisme pour bien marquer les endroits reprehensibles; qu΄en s΄endorment il avait mis cet exemplaire sous le chevet de son lit, et qu΄il lui faisait hommage de cet exemplaire unique pour reconnaitre l΄accueil favorable qu΄il lui avait fait & le service qui il avait voulu lui rendre. Il faut savoir que le Jesuites, instruit de la denonciation que les Capucins devaient faire, avaient supprime tous les exemplaires de ce catechisme errone, en avaient fait imprimer un autre ou il n΄y avait rien a reprendre, et avaient fait suivre le Capucin pour l΄accuser de calomnie dans sa denonciation, en produisant le catechisme corrigeq qu΄ils l΄avaient suivi a Pari & c." Εν συνεχεία παρατίθεται μικρόν απόσπασμα του βιβλίου υπό του Legrand, σημειούντος ότι ιταλική μετάφρασις τούτου εξεδόθη, πιθανώς το 1764.